5 octobre 2014 Tsahal.fr
Au cours de leur entraînement, les forces d’infanterie de Tsahal se préparent pour un moment particulier : une opération terrestre. Pendant ce temps, un escadron spécial de l’Armée de l’Air israélienne se prépare pour la même mission mais avec un objectif différent en tête : sauver des vies. Partez à la rencontre des hélicoptères de l’Escadron “Rolling Sword” de Tsahal qui ont participé à l’Opération Bordure Protectrice à Gaza.
“Un silence tendu”. C’est ainsi que les pilotes et soldats de l’unité d’élite 669 ont décrit les premiers jours de l’Opération Bordure Protectrice, lorsque la phase terrestre n’était encore qu’un plan. L’escadron était responsable de porter secours et d’évacuer les forces terrestres lors des combats, et d’apporter les soins médicaux nécessaires aux soldats blessés avant de les transférer vers les hôpitaux.
Les préparations pour cette mission ont commencé bien avant l’entrée terrestre des soldats lors de l’Opération Bordure Protectrice. Les soldats sont passés par un entraînement mental et des simulations préparées selon des scénarios plausibles. “Lors des premiers jours de l’opération, nous nous sommes entraînés en coopération avec les brigades qui étaient censées entrer dans la bande de Gaza en cas de phase terrestre. Nous n’attendions plus que l’ordre”, explique le lieutenant-colonel Guy, commandant de l’Escadron “Rolling Sword” qui opère au moyen des hélicoptères Black Hawk de Tsahal.
La plupart des évacuations procédées par l’escadron ont eu lieu en pleine nuit ou à l’aube. À de nombreuses reprises, il a dû mener des dizaines de missions les unes à la suite des autres. “Nous sommes entrés en état de combat où il y avait constamment des hélicopères dans les airs. Les hélicoptères arrivaient à la base de l’escadron et quelques minutes plus tard, repartaient pour remplir leur prochaine mission”, précise le lieutenant-colonel Guy. L’une des tâches de l’escadron a été d’évacuer le commandant du 12ème Bataillon de la Brigade Golani.
L’officier des opération du 12ème bataillon, le capitaine Yaron, est resté aux côtés du commandant du bataillon tandis qu’il attendait d’être évacué : “j’ai trouvé le commandant du bataillon allongé par terre complètement paralysé, inconscient, sous les décombres d’un bâtiment. Alors que j’essayais de l’aider, une autre partie du bâtiment s’est effondrée et je me suis cassé des côtes. J’ai envoyé le commandant du bataillon aux soldats du Corps des Blindés qui l’ont transporté vers un docteur”, explique le capitaine Yaron. “Cela a pris environ 20 minutes sous les tirs et dans la fumée pour atteindre le passage Karni. L’évacuation a été très complexe. En trois minutes, le commandant du bataillon était à bord d’un hélicoptère, sur son trajet vers l’Hôpital Soroka.”
L’Escadron “Rolling Sword” réalise les évacuations les plus complexes, au beau milieu des combats. “Nous devons connaître chaque détail du champ de bataille afin de procéder aux évacuations. Nous devons savoir comment voler le plus loin possible des menaces, mais au plus près du sol, dans l’obscurité totale, sans toucher de câbles électriques ou d’autres obstacles”, explique le lieutenant-colonel Guy.
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