18/09/2014 Sources : EMA
Le 11 septembre 2014, le ministre d’État chargé de la Défense centrafricaine, M. Aristide Sokambi et le commandant de la force Sangaris, le général de brigade Éric Bellot des Minières ont effectué une visite à Bouar. A quelques semaines du passage de relais officiel du groupement tactique interarmes (GTIA) de Boissieu au contingent bangladais de la MINUSCA, les autorités militaires et civiles sont venues constater les améliorations tant économiques qu’administratives dans la ville.
Située sur la « main supply road » (MSR) : l’axe routier par lequel transitent toutes les marchandises en provenance du Cameroun en direction de Bangui, la ville de Bouar est emblématique des progrès sécuritaires dans l’Ouest de la Centrafrique. C’est donc tout naturellement que M. Sokambi a choisi cette ville pour son premier déplacement officiel.
Après avoir pris connaissance, auprès de la MISCA, des enjeux liés aux infrastructures et aux moyens nécessaires au déploiement de la MINUSCA, les autorités ont poursuivi leur visite à la préfecture de Nana Mambere. Le préfet de cette localité est revenu sur les nettes avancées sécuritaires du fait de « la franche collaboration »entre la force internationale et les autorités locales.
Madame Yasmine Thiam, chef du bureau MINUSCA à Bouar, a salué la « coordination entre tous les acteurs en appui de tous les centrafricains », coordination qui permet aujourd’hui d’appréhender de manière globale la résolution de la crise dans l’Ouest de la Centrafrique sur le long terme. Grâce aux « efforts fournis avec beaucoup de courage, de ténacité, et de neutralité par la force Sangaris, pas seulement à Bouar, mais également dans les régions, même celles excentrées », la chef du bureau MINUSCA à Bouar a affirmé la volonté de la mission des Nations Unies de reprendre le flambeau de la force Sangaris pour consolider la paix.
Le général Éric Bellot des Minières s’est félicité de « l’amélioration de la situation à Bouar due au travail collégial qui a été mené de concert par le GTIA de Boissieu et l’ensemble de ses partenaires et interlocuteurs tels que le préfet, le procureur, les forces de police et de gendarmerie de Bouar et les OI-ONG. ». Ce constat permet aujourd’hui d’entreprendre la ré-articulation du dispositif de la force Sangaris dans cette localité visant à passer, progressivement, le relais à la MINUSCA.
Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à faciliter la mise en place de la MINUSCA.
commenter cet article …