04/08/2014 Sources : EMA
Depuis le 13 juillet 2014, les effectifs militaires français au Kosovo ne comptent plus qu’une dizaine d’hommes. A l’automne 2014, ils ne seront plus que trois officiers engagés dans les états-majors de l’OTAN.
Le 6 février 2014 avait marqué la fin de la participation des troupes françaises aux missions opérationnelles au sein de la KFOR. Les éléments de l’escadron d’éclairage et d’investigation, dernière unité de combat française présente au Kosovo, avaient alors quitté le territoire avec leurs équipements.
Le 7 juin s’était achevée la mission logistique que les forces françaises assuraient, en tant que « Logistic Lead Nation », au profit de l’ensemble des contingents de la KFOR déployés sur le camp Maréchal de Lattre de Tassigny à Novo Selo. Il s’agissait du deuxième volet de la mission assurée par les forces françaises au Kosovo.
Depuis le 13 juillet, les militaires chargés de clore administrativement et logistiquement la mission des forces françaises au Kosovo ont à leur tour rejoint la France. Une dizaine d’officiers reste désormais au sein de l’état-major de la KFOR à Pristina ou auprès du général commandant la NATO liaison and advisory team, structure dédiée à la montée en puissance de la force armée du Kosovo. Au mois d’octobre 2014, cet effectif sera stabilisé à hauteur de trois officiers.
Durant 15 années de présence au Kosovo, la France a activement participé au maintien d’un environnement sécurisé au profit de l’ensemble de la population du Kosovo. Cette participation s’est traduite par la surveillance permanente des postes-frontières dans le Nord de la zone d’action du Battle Group Est, en coordination avec la KP, la police du Kosovo et la mission de l’Union européenne (EULEX). Jusqu’à 6000 militaires français ont été engagés au sein de l’opération Trident au plus fort des opérations.
Compte tenu de l’évolution de la menace et des forces internationales en place, la France a décidé du passage d’une posture de présence permanente à une posture de sécurité réactive et dissuasive. Jusqu’à la fin d’année 2014, la France maintiendra sur son sol une capacité de réaction rapide militaire, prête à intervenir en cas de dégradation de la situation sécuritaire au Kosovo.
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