Nicolas Caproni, membre du réseau cyberdéfense de la réserve citoyenne (RCC).
30/09/2014 Economie et technologie
Derrière leurs écrans, les experts opérationnels et techniques du ministère de la Défense font face quotidiennement aux cybermenaces. Issus du Centre d’analyse de lutte informatique défense (CALID), de la Direction générale de l’armement (DGA) ou encore membre du réseau cyberdéfense de la réserve citoyenne (RCC), nous allons vous présenter ou/ voici les différents acteurs de la cyberdéfense.
Je suis consultant en sécurité des systèmes d’information. Vol, sabotage, paralysie, les institutions et les entreprises dépendent de l'informatique. Aujourd'hui, c'est plus facile de lancer une cyberattaque que de cambrioler une banque, il faut donc bien prendre en compte les risques. Depuis deux ans, je fais partie de la Réserve citoyenne de cyberdéfense (RCC), où je participe à des actions de sensibilisation. J'ai toujours été attiré par le côté défense et sécurité nationale.
La réserve me permet donc de travailler avec un réseau de confiance d'experts du ministère de la Défense et de la sécurité civile. C'est très enrichissant et c'est également un engagement patriote pour aider son pays en parallèle de son activité professionnelle. Les personnes auprès desquelles nous intervenons sont très réceptives. La cyber attire les jeunes. Écoles, formations universitaires, nous souhaitons vraiment accentuer la sensibilisation auprès des jeunes. Nous présentons les menaces, tout en donnant les bons outils, pour faire face au danger. Nous pouvons toujours améliorer la sécurité avec des petits gestes quotidiens. Ce ne sera jamais parfait mais il ne faut garder que le positif et ne pas tomber dans le fatalisme.
Si chacun est acteur de sa propre cybersécurité, en adoptant les bons réflexes, nous améliorerons globalement la cyberdéfense.
commenter cet article …