8 août, 2014 – BBC Afrique
Certaines villes camerounaises sont désormais sous vidéo surveillance, notamment l’extrême nord du Cameroun où la secte islamiste Boko Haram sévit et l’est du pays qui connait un afflux massif de réfugiés.
Le délégué général à la Sûreté nationale (Dgsn), Martin Mbarga Nguelé, a expliqué que dans "dans un environnement sécuritaire qui se caractérise par la montée en puissance des nouvelles formes de criminalité, l’afflux des réfugiés à nos frontières, la guerre ouverte contre la secte islamiste Boko Haram, il s’est avéré impérieux pour notre pays, de s’arrimer aux méthodes de prévention".
Le projet a été inauguré jeudi par Ferdinand Ngoh Ngoh, le secrétaire général de la présidence de la République du Cameroun, dans quelques points névralgiques du pays, à savoir de grandes villes telles que Yaoundé (Centre), Douala (Littoral), Kye-Ossi (Sud) mais aussi dans des localités jugées sensibles, telles que Kousseri et Waza (extrême nord), inquiètes depuis plusieurs mois par des attaques de la secte islamiste Boko Haram.
Mais également à Garoua Boulai (est) qui connaît un afflux de réfugiés en provenance, pour la plupart, de Centrafrique.
Ces caméras de type solaire, portatif et sans fils ont pour objectif, selon le chef de la police, de renforcer la protection et la sécurité des Camerounais et non pas de les surveiller.
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