16/11/2013 Par Béchir Lakani - leconomistemaghrebin.com
Instabilité dangereuse en Libye, menace terroriste en Tunisie, guerre au Mali, groupes jihadistes dans le Sahara… l’Algérie, qui s’affirme chaque année davantage comme une puissance régionale de premier plan, se sent directement menacée par les soubresauts qui secouent ces pays limitrophes.
C’est dans cette logique que le budget de la défense, une fois encore, est en nette augmentation : Le projet de Loi de finances 2014 présenté le 28 octobre 2013 et adopté le 12 novembre, mentionne 12,45 milliards de dollars de crédits pour le ministère de la Défense, soit plus d’un milliard de plus qu’en 2013.
Les dépenses militaires vont bon train avec l’acquisition de nouveaux matériels afin de moderniser les équipements de l’armée algérienne. Et sur ce marché toujours florissant, les industries d’armements russes ont le vent en poupe : les Russes ont démontré qu’ils ne lâchent pas leurs alliés, la résolution de Moscou dans la crise syrienne en est la preuve éclatante.
Les forces navales sont les premières bénéficiaires de ces dépenses : le contrat ferme pour deux sous-marins russes Kilo 636M est sur le point d’être signé. Sitôt opérationnels, ils s’ajouteront alors aux quatre autres Kilo (dont deux modernisés récemment). Rappelons qu’un autre gros contrat, d’une valeur de 2,86 milliards de dollars a été signé en 2012 avec le groupe Thyssen Krupp Marine System (TKMS) pour la construction de quatre frégates Meko A200. Contrat qui inclut également l’assemblage de deux des frégates dans un chantier naval national, six hélicoptères Super Lynx et la formation des équipages.
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