SEOUL, 21 nov. (Yonhap)
L’appel d’offres du projet d’acquisition d’avions de chasse de la nouvelle génération de l’armée de l’air, appelé F-X, finira par un contrat à l’amiable pour l’achat d’avions furtifs de Lockheed Martin, F-35A, d’après des explications des autorités militaires ce jeudi.
Demain, l’état-major interarmées tiendra une réunion où il y aura les principaux chefs militaires afin de déterminer la capacité opérationnelle exigée, le nombre d’avions nécessaire et la date de déploiement réel. L’armée de l’air aurait déjà présenté ses souhaits pour l’achat d’un avion furtif et compétent dans le cas d’une guerre électronique.
Une source militaire a déclaré ce matin que «l’armée de l’air n’a pas clairement mentionné le taux d’évitement de détection par radar (RCS) mais une condition technique qui correspond uniquement au F-35A a été ajouté à sa demande d’acquisition».
L’appel d’offres du projet F-X a abouti à un échec le 24 septembre dernier suite à l’examen d’un seul candidat, le F-15SE de Boeing, à cause de son manque de furtivité. Si les chefs des trois armées et de l’état-major interarmées décident d’accepter la demande de l’armée de l’air, l’unique avion qui peut satisfaire ses exigences est le F-35A de Lockheed Martin.
Dans ces conditions, un contrat à l’amiable est inévitable et l’avion F-35A est un chasseur en cours de développement. La transaction se ferait dans le cadre du programme de vente de matériel militaire des Etats-Unis à l’étranger (Foreign Military Sales, FMS). Certains affichent pourtant des craintes sur la réalisation du transfert des technologies essentielles en cas de contrat à l’amiable.
L’armée de l’air aurait demandé l’acquisition de 60 avions de chasse pour un déploiement entre 2017 et 2021 mais le budget alloué à ce projet, 8.300 milliards de wons (7,2 milliards de dollars), ne suffira pas pour le nombre demandé et ce chiffre pourrait donc être réduit à 30 ou 40.
L’accroissement du budget est théoriquement envisageable jusqu’à hauteur de 20% mais les autres armées pourraient s’y opposer en raison de leurs budgets réduits. Certains prévoient également un ajournement du déploiement d’un ou deux ans à la demande de l’armée de l’air.
Un professionnel de l’industrie de la défense a confié sur ce point que «si le contrat à l’amiable s’effectue avec une réduction du volume d’achat, le programme lié au transfert de technologies promises par le constructeur du F-35A pourrait encore être réduit».
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