21.11.2013 Texte : Guy Verbruggen - Photos : Daniel Orban - Vidéo : Mathieu Duhembre
Crète, fin novembre. Pour la dernière fois, les Belges ont lancés des missiles anti-aériens « Mistral » au stand de tir de l'OTAN. Ce dernier tir est l'œuvre du bataillon d'artillerie.
Durant 49 ans, les simulations de tir à longue distance se faisaient au NATO Missile Firing Installation (NAMFI), en Crète. « Tout a commencé en 1964 » explique le Capitaine commandant Jordy Deneweth, officier de l'artillerie.
La fin de la période de tir en Crète ne veut pas dire que la Belgique s'arrêtera de lancer des missiles Mistral. En France déjà, les Belges avaient tiré sur des cibles aériennes en collaboration avec la France.
Á partir de 2014, le bataillon d'artillerie partira vers les Hébrides ; un archipel à l'ouest de l'Écosse. « Le terrain de tir en Crète est techniquement très bon » développe Deneweth, « mais nous étions à la recherche d'un endroit où nous pourrions assurer une formation tactique. Nous avions besoins de nouveaux défis, et nous les avons trouvés sur l'archipel britannique ».
Le dernier tir belge du Mistral a eu lieu en présence du général-major Hubert De Vos, commandant de la composante terre. Durant une cérémonie officielle, il a remercié les autorités grecques par toutes les années de coopération.