20 novembre 2013 19h03 Romandie.com (AFP)
BAMAKO - Trois soldats français ont été légèrement blessés dans la nuit de mardi à mercredi à Kidal, fief des rebelles touareg dans le nord-est du Mali, quand leur véhicule a sauté sur une mine, a appris mercredi l'AFP de sources militaires malienne et françaises.
Un véhicule de l'armée française a été touché par une explosion due vraisemblablement à un engin explosif, une mine sur laquelle le véhicule a sauté vers 01H00 (GMT et locale) ce mercredi. Trois soldats français ont été blessés mais leur vie n'est pas du tout en danger, a déclaré une source sécuritaire malienne.
L'information a été confirmée par le service de communication de l'opération (militaire française) Serval au Mali.
Le véhicule a été touché par un engin explosif, mercredi à 01HOO vers la sortie sud de la ville de Kidal. Trois soldats français ont été légèrement blessés, selon ce service à Bamako.
Selon la même source, les trois soldats ont été évacués vers la localité de Gao, plus grande ville du nord du Mali située à environ 300 kilomètres au sud de Kidal.
Les trois soldats souffrent de traumatismes sonores et devraient pouvoir reprendre leurs activités dans les jours qui viennent, a affirmé à l'AFP à Paris le porte-parole de l'état-major de l'armée française, le colonel Gilles Jaron.
Selon lui, l'incident s'est produit à la sortie sud-est de Kidal alors que les soldats rentraient de patrouille pour regagner leur camp.
Il n'a pas précisé s'il s'agissait d'une mine ou d'un engin explosif artisanal. On est en train de regarder pour connaître l'origine de l'explosion, a-t-il dit.
Selon le colonel Jaron, une roue du blindé léger dans lequel circulaient les soldats a été arrachée à la suite de l'incident.
Kidal, ville de l'extrême nord-est du Mali, est le fief des rebelles du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA), qui avait repris pied dans la localité à la faveur de l'intervention militaire française en janvier.
L'armée française, fer de lance de l'offensive anti-islamiste, y poursuit sa traque des jihadistes qui avaient occupé la ville, ainsi que les deux autres grandes agglomérations du nord du Mali, Gao et Tombouctou, pendant neuf mois en 2012.
Ils en ont en grande partie été chassés, mais des éléments islamistes armés continuent à sévir dans le nord du Mali, comme en témoigne l'enlèvement et le meurtre le 2 novembre de deux journalistes français à Kidal.
commenter cet article …