2 décembre 1805 : victoire de Napoléon à d'Austerlitz (actuelle Tchéquie).
Napoléon Bonaparte impose son génie tactique à l’empereur d'Autriche et au tsar de Russie. Ayant renoncé après les évènements de Trafalgar à envahir l’Angleterre, ses troupes regroupées dans la région de Calais se sont redéployées à une vitesse foudroyante en Europe Centrale. Dans une situation toutefois précaire, susceptible de s’aggraver avec l’arrivée de nouveaux renforts autrichiens, Napoléon simule un retrait partiel du plateau de Pratzen, où se situe le village d’Austerlitz, incitant ses adversaires à attaquer sans attendre. Profitant en outre d’un brouillard masquant ses réserves, Napoléon peut surprendre ses ennemis sur leur flanc et les mettre en déroute. Les pertes austro-russes s’élèvent à près de 7 000 pour 1 288 Français. 50 drapeaux sont enlevés à l'ennemi et vont orner la voûte de l'église Saint-Louis des Invalides. En outre, le bronze des 180 canons pris à l’ennemi est employé pour fondre la colonne Vendôme, à Paris (copie de l'antique colonne Trajane qui célèbre à Rome la victoire de l'empereur romain sur les Daces). Les écoles de Coëtquidan reconstituent chaque année cette victoire retentissante qui vit pour la première fois tomber au combat des jeunes officiers de la toute nouvelle école spéciale impériale militaire de Saint-Cyr.
source JFP
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