21 décembre 2013 Par RFI
La Grande-Bretagne va dépêcher un navire de la Royal Navy pour sécuriser le retrait des armes chimiques de Syrie et va détruire 150 tonnes d'agents chimiques sur son sol, a-t-on appris vendredi 20 décembre. Mais la plus grande partie des 1 300 tonnes de gaz syrien sera détruite à bord d'un navire militaire américain spécialement équipé.
L'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) supervise le plan de destruction de l'arsenal syrien. Parmi les pays qui ont accepté de participer : le Danemark et la Norvège, qui fournissent les navires à bord desquels seront chargés les produits nocifs dans le port syrien de Lattaquié, la Russie, qui participe à la sécurisation des opérations navales et la Finlande qui envoie des experts en décontamination. L'Italie et la Chine prêtent aussi main forte.
Mais ce sont les Etats-Unis qui seront au cœur du dispositif. Un navire militaire a été spécialement équipé pour détruire les centaines de tonnes de gaz chimique dangereux qui seront transférés à bord.
En outre, la Grande-Bretagne a donc annoncé vendredi qu'elle participe à cet effort en acceptant d'éliminer 150 tonnes de substances nocives dans une de ses usines.
D'autres pays ont été approchés ou cités comme étant susceptibles de participer à ce plan : l'Albanie, la Belgique et la France qui, finalement, ne seront pas des acteurs de la neutralisation des armes chimiques syriennes.
Il faut préciser que sur les 1 300 tonnes de produits recensées par l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques, 800 tonnes sont des substances sans réel danger. Et un appel d'offres est lancé pour confier leur destruction au secteur privé.