10.12.2013 ariegenews.com
L’intervention française en Centrafrique a donc des conséquences jusqu’en terre ariégeoise.
Depuis vendredi, un détachement du 1er Régiment de Chasseurs Parachutistes de Pamiers est déployé à Bangui, la capitale du pays théâtre de la reprise en main des milices décidée par François Hollande, après accord des Nations Unies.
Les «paras» ariégeois renforcent les forces françaises qui devraient bientôt dénombrer quelque 1200 hommes.
Rappelons que le 1er RCP est l’une des composantes de la 11e Brigade Parachutiste (huit régiments, 8500 militaires) engagée sur ce nouveau front. En Midi-Pyrénées, le 1er RHP de Tarbes et le 8e RPIMA de Castres ont également été mobilisés. Le 3e RPIMA de Carcassonne est en attente.
Le 1er RCP était prêt à un déploiement en douze heures. Si le lieutenant Clapié, officier de communication du régiment appaméen, se refuse à préciser l’ampleur du contingent concerné, elle revient sur la chronologie des événements.
«Un détachement du 1er RCP est donc parti vendredi matin en Centrafrique. Nous avons été prévenus jeudi soir mais avions été préalablement placés en Alerte Guépard. Ce niveau d’alerte commande que les hommes soient prêts à être déployés en douze heures. Cela a donc été le cas puisqu’ils sont arrivés à Bangui dans la journée de vendredi»
Leur mission? «Pour le moment, ils mènent des opérations de patrouille dans la capitale. Nous n’avons pas plus de détails sur la teneur de la mission»
Quelques mois à peine après des interventions en Afghanistan et au Mali, les Chasseurs parachutistes du 1er RCP se trouvent donc à nouveau en première ligne.
Mardi, l’annonce du décès de deux soldats du 8e RPIMA de Castres a été durement ressenti à Pamiers qui avait payé un lourd tribut aux récents déploiements d’unités de son régiment lors de l’intervention malienne.
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