22 décembre 2013 Par RFI
La situation est toujours difficile à Bangui. De nouveaux tirs ont été en effet entendus dans la capitale, samedi. La mission internationale en Centrafrique (Misca) se dit donc prête à rencontrer les groupes d'autodéfense anti-balaka et même à engager avec eux une médiation pour mettre fin aux violences qui secouent le pays. Des violences qui font réagir Kinshasa : la RDC a décidé, samedi, d'envoyer un contingent de 850 hommes en RCA. Et cela, au moment où le Tchad, qui dispose déjà de militaires sur place, appelle à ne pas confondre ceux-ci avec les « mercenaires » qui ont soutenu Michel Djotodia lors de sa prise de pouvoir.
Alors que la situation reste toujours volatile à Bangui, avec de nouveaux tirs dans la capitale hier, le président centrafricain, Michel Djotodia a renouvelé sa proposition de dialogue avec les mouvements anti-balaka. La Misca, la mission internationale en Centrafrique se dit, elle aussi, prête à rencontrer ces groupes d'autodéfense et même à engager avec eux une médiation pour mettre fin aux violences qui secouent le pays.
La République démocratique du Congo annonce l'envoi d'un bataillon de 850 hommes en Centrafrique pour intégrer la Misca. C'est ce qu'a annoncé Kinshasa, hier samedi 21 décembre. Un effort important alors que les FARDC font déjà face dans l'Est du congo et dans la province du Katanga à des dizaines de groupes armés. Pourquoi ? C'est la question que RFI a posé à Lambert Mendé, le porte-parole du gouvernement congolais. Pour lui, la RDC est « affectée » par la situation en République centrafricaine.
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