24.01.2014 Athénaïs SZLEPER
Dans le monde actuel, les Etats font face à la suspicion de leurs voisins et aux attaques cachés d’autres acteurs étatiques ou non-étatiques. Le cyberespace devient un lieu parfait pour se battre car il n’est encore soumis à aucune loi, ne laisse pas de traces et évite donc une réaction mondiale.
Pour Israël, le cyberespace est devenu un danger aussi prégnant que ses frontières ou son ciel. Les attaques arrivent chaque jour bien plus nombreuses sur internet que sur le territoire. C’est pourquoi, bien des pays ont créé leurs brigades de cyberguerre ou de cyberdéfense, Israël en a fait de même et possède aujourd’hui une des “meilleures équipes” dans ce domaine, malgré quelques piratages de données personnelles…
Il peut s’agir d’attaques comme celle venant de Tunisie et de Gaza où 13.000 comptes Facebook israéliens ont été piratés, le 11 novembre 2013, pour dénoncer l’occupation israélienne. Cependant d’autres attaques portent sur les comptes bancaires israéliens, ainsi on peut prendre l’exemple de l’attaque d’un saoudien, Omar, début janvier 2012. Les autorités israéliennes parlaient de 14 000 identités bancaires, le Hacker quant à lui en dénombrait près de 400 000. Comme les autres attaques, celle-ci avait comme but affiché d’ “affecter Israël financièrement et socialement.”
Contrairement à l’évolution de la situation sur le terrain, le temps et l’espace ne font pas sens dans la réalité d’Internet. Le danger peut autant venir d’un pirate isolé que d’un groupe plus important. Les attaques ont de nombreuses sources, qu’il s’agisse évidemment des pays voisins, des anti-sionistes à travers le monde ou même dernièrement de la Chine et l’an dernier des Anonymous.
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