21/01/2014 Antoine BONDAZ - IRSEM
La pensée stratégique coréenne s’est dédoublée depuis la division de la péninsule. La dimension nucléaire est aujourd’hui au cœur de la pensée nord-coréenne, comme élément principal de dissuasion et de survie du régime. La Corée du Sud a fait évoluer sa pensée stratégique en partie en réponse aux deux attaques nord-coréennes de 2010 (Cheonan et Yeonpyeong). Une dissuasion active et sur mesure, mettant l’accent sur la défense de l’espace maritime et un renforcement de l’alliance militaire avec les États-Unis, demeure au cœur de cette pensée stratégique, faisant de la nucléarisation du pays un faux-débat. L’impuissance des grandes puissances, leur incapacité à coopérer du fait d’intérêts divergents fait de la dénucléarisation de la Corée du Nord ou de l’effondrement du régime, un scénario peu probable. Alors que les acteurs régionaux traitent ce problème de façon régionale et non globale, la France et l’Union européenne sont marginalisées.
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