23/01/2014 Sources : EMA
Depuis le 12 janvier 2014, les deux groupes aéronavals français et américain, constitués autour des porte-avions Charles de Gaulle et Harry S. Truman, déployés ensemble dans le golfe arabo-persique, ont multiplié les interactions.
Le déploiement du groupe aéronaval permet à la France d’entretenir ses connaissances d’une zone d’intérêt stratégique et de développer ses relations avec les différents partenaires qui y sont présents, au premier rang desquels les forces navales américaines. Dans ce cadre, la France et les Etats-Unis ont débuté, à la fin de l’année 2013, une période de coopération en matière d’activités aéromaritimes qui doit permettre de renforcer l’interopérabilité entre les deux marines.
A la mi janvier 2014, soit à un peu plus de la moitié de cette période d’interactions, la Task Force 473, française, et la Task Force 50, américaine, ont intensifié leurs échanges. Ainsi, le 12 janvier 2014, pour la première fois depuis l’opération Harmattan en 2011, un aéronef de transport de passagers et de fret américain de type Greyhound a apponté sur le porte-avions Charles de Gaulle. Ce type d’aéronef est mis à disposition du groupe aéronaval français par la marine américaine pour prendre part au soutien logistique de la task force bilatérale.
En outre, les 13 et 14 janvier 2014, des appontages croisés d’avions de chasse embarquée ont eu lieu : des Rafale Marine se sont posés sur le porte-avions Harry S. Truman pendant que des F18-E appontaient sur le porte-avions Charles de Gaulle. Ces échanges mettent en exergue l’interopérabilité avancée entre les deux marines.
Si ces manœuvres conjointes sont fréquemment réalisées, les interactions entre les deux groupes aéronavals atteignent cette année un niveau encore jamais égalé. Pour mesurer les progrès réalisés, le vice-amiral Miller, commandant de la 5ème flotte des Etats-Unis, a tenu à se rendre à bord du porte-avions Charles de Gaulle le 14 janvier 2014. Il a pu s’y entretenir avec le commandant de la Task Force 473, le contre-amiral Chaperon, ainsi qu’avec les différents officiers américains embarqués sur le porte-avions français.
En multipliant ainsi les activités opérationnelles, les deux groupes aéronavals français et américain renforcent leur interopérabilité.
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