11/01/2014 Marine nationale
Janvier 2013 – janvier 2014. Un an de l’opération Serval. Une date anniversaire qui coïncide avec le passage des 3000 heures de vol effectuées par les équipages d’ ATL2 des flottilles 23F et 21F, durant 365 jours sans interruption. C’est l’occasion de faire le point sur l’engagement exceptionnel des marins de la composante « patrouille maritime » au-dessus du théâtre malien.
Forts d’un plan d’alerte dédié aux opérations dans la région sahélienne et d’un équipage pré positionné en permanence à Dakar, les ATL2 ont été engagés dès le début de l’opération dans des missions de renseignement et d’appui des forces terrestres. Le détachement a rapidement atteint un format inédit de 10 équipages et 6 aéronefs. L’expérience du théâtre et des opérations interarmées en Afrique a permis aux hommes de la patrouille maritime de s’insérer immédiatement dans les manœuvres aérienne et terrestre. Les équipages d’ATL2 ont ainsi effectué, grâce à cet aéronef particulièrement polyvalent, des missions de renseignement, d’appui des forces terrestres, de guidage d’aéronefs de chasse sur des objectifs terrestres, de commandement et de contrôle, et pour la première fois en opération de bombardement d’objectifs adverses.
Initialement basé à Dakar, le détachement a ensuite été transféré à Niamey, au Niger. L’opération s’inscrivant dans la durée, le format du détachement a été réduit à un équipage et un avion. Le rythme des vols est néanmoins resté soutenu, en appui de la force Serval.
Ces succès opérationnels ne sont pas seulement dus au professionnalisme des équipages mais plus globalement à l’ensemble des acteurs du soutien technique, logistique ou administratif de la base de l’aéronautique navale de Lann Bihoué, de l’AIA Bretagne, du CEPA et du GSBdD Brest-Lorient, sans qui un tel niveau d’engagement n’aurait pas été possible. Et comme le dit le célèbre dicton, « dormez en paix, l’aéronautique navale veille ! ».
commenter cet article …