03/01/2014 Sources : DPSD
Le 11 janvier dernier, la France déclenchait l’opération Serval au Mali. Son objectif était de porter un coup d’arrêt à l’avancée des groupes djihadistes vers Bamako, notamment au moyen d’un des plus longs raids aéroterrestres de l’histoire militaire française.
Durant cette phase dynamique de combat, la DPSD a appuyé la force dès le début de son engagement, par la recherche de renseignements, la sécurisation des unités projetées et le déploiement d’un détachement à Bamako et à Gao. Le dispositif fut complété plus tard par la participation d’un inspecteur à la mission EUTM (L’European union training mission est la mission de formation de l’UE au profit de l’armée malienne).
Neuf mois après ce premier déploiement, plus de 3 000 soldats français sont toujours présents sur le sol malien, confrontés à une menace qui s’est transformée sans disparaître complètement. Les groupes armés terroristes évitent le combat de contact mais développent des procédés asymétriques: IED (Improvised explosive device) sur les axes routiers, tirs de roquettes sur les bases, explosion de véhicules suicides à l’entrée des camps militaires. Armée française, forces maliennes et bataillons des Nations Unies sont confrontés ensemble à ces mêmes menaces.
Alors que la force se prépare à une transformation de son format et à la régionalisation de sa zone d’action, le Service poursuit ses missions de recherche du renseignement de contreingérence sur diverses thématiques. La protection des forces se traduit, entre autres, par de nombreux audits de sécurité sur les zones d’implantation et l’accompagnement des convois logistiques à travers tout le pays pour l’étude d’environnement des zones de bivouacs.
Les renseignements recueillis par le Service et partagés avec nos partenaires constituent dès à présent une base de travail pour la compréhension d’un espace aux frontières de l’Europe qui devient chaque jour davantage un enjeu pour notre sécurité.
La mission continue…
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