08/04/2014 CNE A. Philibert - Armée de Terre
Si l’acquisition des savoir-faire fondamentaux demeure le socle commun à toutes les unités, la diversité et la complexité des projections conduisent à une évolution de la préparation opérationnelle. Les régiments pourront accroître l’efficacité de leur entraînement avec la création de nouveaux espaces et l’arrivée de nouveaux moyens. Le schéma est spécifique en fonction de la mission et intègre l’emploi de la simulation.
Le déclenchement de l’opération SERVAL au Mali et de l’opération SANGARIS en RCA a confirmé la nécessité de maintenir un haut niveau de préparation opérationnelle (PO), pour garantir la capacité de l’armée de Terre à répondre au contrat opérationnel fixé par l’état-major des armées. Ce contrat découlant du Livre blanc ne remet pas en cause la politique générale de PO existante. Mais l’environnement reste soumis à des contraintes financières et matérielles fortes. Les modalités de mise en œuvre de la PO doivent être adaptées à ce contexte. Le principe de différenciation est confirmé, afin de former le personnel au juste niveau exigé par la mission qui lui est confiée et à temps avant sa projection. La loi de programmation militaire 2014-2019 implique de faire au mieux avec davantage les moyens dédiés à la PO (espaces d’entraînement, simulation, parcs d’équipements, etc.). Le maintien de l’équilibre général de la PO impose de consolider les outils existants.
La préparation opérationnelle décentralisée1 (POD) et la mise en condition avant projection (MCP) demeureront l’effort de l’armée de Terre, en vue de répondre au triple besoin qui ressort des opérations récentes :
le haut niveau d’aguerrissement et de maîtrise des savoir-faire fondamentaux individuels et collectifs ;
la forte cohésion des chaînes de commandement et la capacité à agréger des unités de circonstances, répondant à la variété des engagements ;
une capacité élevée d’intégration interarmes, voire interarmées, à tous les niveaux.
Les forces terrestres de demain
66 000 hommes projetables environ ;
7 brigades interarmes ;
200 chars lourds et 250 chars médians ;
2 700 véhicules blindés multirôles et de combat ;
140 hélicoptères de reconnaissance et d’attaque ;
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