16/05/2014 Actu Marine
C’est un entraînement un peu particulier qui a lieu depuis le 12 mai dans la mer Baltique : 18 pays (1), dont la France, sont rassemblés à Gdynia en Pologne pour confirmer leur interopérabilité et améliorer leur efficacité au sauvetage de sous-marins.
Dynamic Monarch est le plus important entraînement dans ce domaine au monde. Organisé tous les trois ans, il permet d’exercer la procédure et d’éprouver l’ensemble des moyens déployés (bâtiments de surface, moyens de patrouille maritime, plongeurs, équipes médicales…) depuis la réception du signal de détresse, la recherche du sous-marin jusqu'à l’évacuation du personnel depuis le navire échoué sur le fond de la mer.
La France occupe une place d’importance dans ce dispositif. En plus de bénéficier d’un savoir-faire reconnu (détenu notamment à la Cellule de Plongée humaine et intervention sous la mer, CEPHISMER), elle est copropriétaire (avec le Royaume-Uni et la Norvège) du NATO Submarine Rescue System (NSRS). Cet engin submersible est capable de se fixer sur le sous-marin, d’apporter les premiers secours et d’évacuer l’équipage. Il peut intervenir jusqu’à 600 mètres, donc très largement au-delà des moyens de plongée humaine. Avec la pression régnant au fond de l’eau et donc l’impératif d’étanchéité, on comprend l’importance de la compatibilité et de l’interopérabilité avec les sous-marins du monde entier.
L’ensemble de l’exercice organisé et dirigé par le commandement maritime de l’OTAN (MARCOM) qui est le centre de gravité maritime de l’Alliance Atlantique. Situé dans les alentours de Londres, il est placé sous le commandement d’un amiral Britannique dont le second Deputy Commanderest le vice-amiral d’escadre Christian Canova. Plus de 30 Français y sont affectés formant ainsi le premier contingent.
1 : Plusieurs marines de l’OTAN, la Suède qui fournit un sous-marin et le bâtiment base du NSRS ainsi que des observateurs de nombreux pays.
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