27 Octobre 2014 Sources : Marine nationale
17h. Vendredi 24 octobre 2014. L’avion de guet aérien Hawkeye se présente à 200 km/h à l’arrière du porte-avions Charles de Gaulle. L’hélicoptère de surveillance et de secours Pedro veille, comme toujours. Après avoir vérifié les paramètres d’alignement, de pente et d’incidence, les officiers d’appontage (OA) donnent leur feu vert à «Pipo», le pilote de la flottille 4F aux commandes du Hawkeye. La crosse attrape le brin d’arrêt, qui se détend et stoppe l’aéronef sur 75 mètres en l’espace de quelques secondes.
En passerelle navigation, la manœuvre, comme toutes les autres, n’a pas échappé au regard du capitaine de vaisseau Vandier, commandant le porte-avions. C’est avec solennité et fierté qu’il l’annonce sur le canal de diffusion : le 34 000ème appontage vient d’être réalisé. «Pipo» voit ainsi son nom rajouté au tableau d’honneur en coursive principale du bord.
Au-delà du chiffre symbolique, c’est toute la maîtrise d’une technique rare, uniquement partagée avec les États-Unis et le savoir-faire du porte-avions français issu de la somme d’expérience accumulée en entraînement et en opération, qui s’exprime.
Tous les marins du Charles de Gaulle peuvent être fiers car c’est grâce à leur investissement et à leur travail passionné que le groupe aéronaval français est capable de faire voler ses aéronefs et de remplir ses missions en toute sécurité.
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