24/10/2014 Sources : Marine nationale
Dans le cadre de l’exercice Catamaran, un assaut à terre a eu lieu, le lundi 20 octobre sur la plage de Saint Aygulf (Fréjus). Cette opération centrale, véritable épreuve de vérité de l’exercice, a été déclenchée en suivant un scénario réaliste et évolutif. Le groupe amphibie et la force de débarquement, aux côtés du groupe aéronaval et du groupe de guerre des mines, se sont préparés pendant près d’une semaine pour ce D-Day.
Commencée dans la nuit et dans un sérieux et une tension aussi palpables que lors d’une mission réelle, elle s’est poursuivie tout au long de la journée. Elle a finalement débouché sur un raid vers Fayence pour la force terrestre de débarquement. De son côté, la force navale a fourni le soutien logistique depuis les Bâtiments de Projection et de Commandement (BPC) Mistral et Tonnerreet l‘appui aéronaval par le porte-avions Charles de Gaulle.
Après que le groupe d’aide à l’engagement amphibie (GAEA) a pris la relève des commandos marine qui avaient saisi la plage de débarquement, l’équipe du génie est intervenu et a réalisé un contrôle de déminage. Le débarquement de véhicules et de soldats a pu débuter au petit matin dans une brume automnale, sous les yeux de plusieurs habitants qui s’étaient déplacés pour voir la manœuvre. Au total, ce sont près de 230 véhicules et 1000 hommes de l’armée de terre, principalement issus de la 9ebrigade d’infanterie de marine, qui ont débarqué sur la plage de Saint Aygulf, transférés par les Engins de Débarquement Amphibie Rapides (EDA-R) et les chalands de transport de matériels (CTM). Le groupement aéromobile et sa quinzaine d’hélicoptères Tigre, Puma et Gazelle réalisaient dans le même temps un assaut en profondeur, également depuis les Bâtiments de Projection et de Commandement (BPC) Mistral et Tonnerre et le Transport de Chalands et de Débarquement (TCD) Siroco. Un peu plus loin des côtes, le groupe aéronaval assurait la protection aérienne et maritime de la zone, se tenant prêt à neutraliser tout ennemi cherchant à ralentir la manœuvre.
A l’issue de ce débarquement d’envergure, le groupement tactique embarqué s’est organisé pour s’emparer des différents points d’intérêt présents sur la route entre Saint Aygulf et Fayence, en direction du Muy, tels que des ponts ou des embouchures, appuyés par l’aviation légère de l’armée de terre (ALAT) et la force maritime. Dans les prochains jours, la force de débarquement, maintenant à terre, continuera à mener progressivement son assaut, s’emparant des différentes zones occupées par l’adversaire, afin de remplir sa mission. Désormais, la force maritime a la lourde tâche de soutenir et d’appuyer depuis la mer les troupes qu’elle a envoyées au cœur du département varois.
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