08/12/2014 Armée de Terre
En 2009, la France a réintégré la structure militaire intégrée de l’OTAN pour renforcer son influence au sein d’une organisation. Elle conserve ainsi une visibilité stratégique forte à tous les niveaux.
Alors que la France quitte le commandement militaire intégré de l’OTAN en 1966, sous l’impulsion du général de Gaulle, elle ne rompt jamais les liens politique et diplomatique et reste membre de l’Alliance. L’exception française perdure aujourd’hui selon la formule consacrée de l’ancien ministre des affaires étrangères Hubert Védrine : « amis, alliés, mais pas alignés ». Comme ceux de chacun des États membres, les militaires français insérés manifestent donc une double loyauté : à leur commandant OTAN et au plus haut représentant français de leur état-major.
« Il faut faire avancer les positions de la France pour les défendre. C’est important d’avoir des yeux et des traitants dans toutes les divisions, de la naissance d’un projet à son élaboration. L’OTAN c’est nous. C’est la France. La loyauté nationale dans les intérêts collectifs », assure le général Rittimann, adjoint au représentant militaire de la France au siège de l’OTAN.
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