11/12/2014 Stijn Verboven – MIL.be
Le 10 décembre, le détachement belge retirait officiellement son drapeau au sud du Liban. Cela se passait au camp onusien français d’At-Tiri, en présence du ministre de la Défense, Steven Vandeput. Ce geste marque la fin de huit ans d’opérations belges de déminage au Liban par les Belgian-Luxembourg Forces in Lebanon (BELUFIL).
« Nous sommes peinés de devoir quitter ce pays, surtout lorsqu’on regarde le travail accompli ici », explique le lieutenant-colonel Eric Carette, commandant du contingent belge au Liban. « Nous avons parcouru un long chemin. »
Les chiffres le démontrent : en huit ans, l’armée belge a nettoyé une superficie de plus d’un kilomètre carré et demi. Le personnel a ainsi découvert et détruit 15 000 mines et autres explosifs. Cela représente près de 40% de l’ensemble du déminage effectué par l’UNIFIL, la force des Nations Unies au Liban.
Alors pourquoi stopper cette mission si fructueuse ? Selon le ministre Vandeput : « Notre mission est terminée à 99%. » Celle-ci visait à marquer la Blue Line, la ligne de démarcation entre Israël et le Liban, fixée par les Nations Unies. Cette frontière se trouvait dans une zone jonchée de mines et d’agglomérat de munitions.
« À peu près tous les blue points reconnus ou points marquants sur cette ligne sont enregistrés et les accès sont sécurisés », poursuit le ministre. « Les objectifs belges sont atteints et nos soldats peuvent rentrer chez eux. » Les membres de la commission de Défense se sont également déplacés vers le Liban pour constater les résultats de la mission.
Vidéo : Wim Cochet
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