14/01 Par Audrey Tilve - euronews.com
Depuis le 11 septembre 2001, jamais la menace terroriste n’a été aussi aigüe, mais également aussi diffuse et décentralisée. C’est le directeur d’Europol, Rob Wainwright, qui le confirme. Alors l’Union européenne peut-elle faire davantage ou autrement en matière de contre-terrorisme ? Les instruments de coopération sont en tout cas multiples. Europol, Eurojust, bases de données diverses, réseaux d’experts ou de forces spéciales, soutien financier… L’Europe est sur tous les fronts, mais les moyens souvent modestes.
La sécurité européenne est indissociable de l’espace Schengen qui réunit 22 pays de l’Union européenne plus quatre autres : Islande, Liechstenstein, Norvège et Suisse. Cet espace se voulant sans frontières dispose de ses propres règles et les contrôles entre ces pays ne peuvent être retablis qu‘à titre exceptionnel, en cas de menace à l’ordre public ou à la sécurité. C’est donc sur les frontières extérieures que se concentre la surveillance.
Pour la renforcer, beaucoup militent en faveur d’un PNR européen, un “ Passenger name record “ qui consisterait à mettre en commun les informations sur les voyageurs, en particulier ceux qui entrent et sortent du territoire européen. Mais au Parlement, la gauche et les libéraux ont jusqu’ici rejeté un projet jugé liberticide.
Nous avons parlé de ces enjeux avec l’eurodéputé de centre-droit Arnaud Danjean, qui a longtemps présidé la sous-commission sécurité et défense au Parlement européen.
Lire la retranscription de cette interview.
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