Les dépenses militaires grecques se siuaient encore en 2013 à 2,5 % du PIB, soit le taux le plus élevé d'Europe.
27/01/2015 Par Jean Guisnel -Défense ouverte / Le Point.fr
En 2010, Paris était encore disposé à prêter 6 milliards d'euros supplémentaires à la Grèce, pour acheter des frégates en France.
La dette de la Grèce à l'égard de la France atteindrait aujourd'hui 40 milliards d'euros. Mais elle aurait été beaucoup plus importante si les projets de ventes d'armes encore prévus en 2011 s'étaient réalisés. Paris se préparait à cette époque à prêter 6 nouveaux milliards d'euros à Athènes à la condition que cette somme soit notamment consacrée à l'achat de six frégates françaises multimissions Fremm (2,5 milliards d'euros) et de quinze hélicoptères EC725 d'Eurocopter, devenu depuis Airbus Helicopters.
À l'époque ministre de la Défense, Hervé Morin avait confirmé en juin 2010 que la diminution de 6,6 % du budget grec de la défense en 2010 ne devrait pas affecter les négociations commerciales : "Cette diminution porte essentiellement, selon les propos du ministre de la Défense grec, sur les dépenses de fonctionnement. Aucune des mesures de restriction budgétaire supplémentaires décidées au mois de mars 2010, à la suite des interventions de l'Union européenne, ne devrait affecter, cette année, le budget d'acquisition du ministère de la Défense grec." Finalement, la raison a prévalu et ces ventes ne se sont pas faites. Le contrat de vente de Mirage 2000 à Athènes, conclu en août 2000, voici près de quinze ans, demeure à ce jour la dernière exportation d'avions de combat français.
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