22/01/2015 Sources : État-major des armées
Le 20 janvier 2015, la force Sangarisa transféré sa base opérationnelle avancée de Grimari à la MINUSCA.
C’est dorénavant le contingent congolais de la MINUSCA qui assure la responsabilité de la base opérationnelle avancée de Grimari. Une cérémonie réalisée en présence du général Bellot des Minières, commandant de la force Sangaris, du colonel Fielany, adjoint au commandant de la zone MINUSCA, et du sous-préfet de Grimari, a officialisé ce transfert et le retrait des soldats français.
Grimari se situe à 260 km au nord-ouest de Bangui, sur l’axe reliant la capitale à Bambari, deuxième ville du pays. La normalisation de la situation sécuritaire dans cette ville est donc une étape importante dans celle de l’ensemble du pays.
Après 11 mois de présence à Grimari et dans la préfecture de l’Ouaka, la force Sangaris a mis fin aux violents affrontements entre anti-Balaka et ex-Séléka dont la population était régulièrement victime. Elle a permis le rétablissement des conditions sécuritaires nécessaires au retour de l’autorité de l’Etat avec la remise en place de l’administration. Les conditions de sécurité minimales ont progressivement favorisé une reprise des activités économiques et un retour à la vie normale pour les habitants de la ville.
Le général Bellot des Minières, dans son adresse, à salué le travail accompli au cours de ces derniers mois par les militaires du GTIA Korrigan, dans la continuité de l’action d’apaisement initiée par les GTIA Scorpion et Magenta, pour faire de Grimari une ville de réconciliation. Le commandant de la force Sangaris a également rendu hommage à l’action du gouvernement de transition qui a toujours soutenu le maire de Grimari, les gendarmes de la ville, puis la réinstallation d’un sous-préfet au mois novembre. Tous ont, par leur investissement, contribué pour une large part à la normalisation de la situation de la ville.
Les militaires du contingent congolais de la MINUSCA, installés depuis le mois de décembre aux côtés des soldats de Sangaris vont poursuivre sur la voie de ce succès. Le général Bellot des Minières leur a réitéré le soutien des forces françaises dans leur mission au profit de la population centrafricaine.
Par leur action, les militaires de la force Sangaris ont contribué à la mise en place d’un environnement propice qui a conduit au départ de la garnison Séléka au mois de décembre, à la réconciliation entre les habitants de la ville et les Peuls en janvier, et à la renonciation des anti-Balaka aux activités de prédation.
Les soldats français, peuvent légitimement avoir le sentiment du devoir accompli à l’heure de cette transmission de flambeau au bataillon congolais de la MINUSCA.
Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 8 500 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine et à accompagner la montée en puissance progressive de la mission de l’ONU.
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