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10 février 2015 2 10 /02 /février /2015 07:50
 Photo Ritchie Sedeyn - MIL.be

Photo Ritchie Sedeyn - MIL.be

 

09/02/2015 Liesbeth Bardyn – MIL.be

 

L’aéroport militaire de Melsbroek accueillait un avion américain le 9 février dernier. L’appareil est à la disposition de la Benelux Arms Control Agency (BACA) pour une semaine. Via cette agence, les pays du Benelux prennent part au traité Open Skies, dans lequel 34 pays ouvrent leur espace aérien à des vols d’observation.

 

Il est 13 heures précises, lorsque l’avion de transport américainatterrit sur le sol belge. L’équipage anglo-américain débarque et serre chaleureusement les mains du personnel de l’équipe de la BACA. Cette agence accompagne les équipes étrangères qui viennent effectuer des observations aériennes en Belgique dans le cadre du traité Open Skies. 

 

Cet accordest d’application depuis 1996. Chaque année, la Belgique doit autoriser environ six vols d’observation au-dessus de son territoire. Des pays comme la Russie en nécessitent davantage. Un appareil suit une route selon divers points que l’équipe observe en vol. Les casernes militaires les plus importantes ponctuent invariablement un tel itinéraire.

 

Avion américain pour entraînement Benelux
Avion américain pour entraînement Benelux
Avion américain pour entraînement Benelux
Avion américain pour entraînement Benelux

« Les Américains ne sont pas ici pour effectuer des vols de reconnaissance », clarifie l’adjudant-major Johan Temmerman. Il travaille depuis 15 ans pour la BACA et connaît tous les aspects du traité Open Skies. « Ils prêtent leur appareil pour effectuer un entraînement bilatéral visant à aguerrir l’équipe de la BACA aux procédures à appliquer lors d’un vol réel d’observation. Un tel avion américain est partout prioritaire. De plus, la coopération se passe sans anicroche. »

 

La tâche de l’équipe de contrôle du Benelux est importante. Ses membres examinent le plan de vol et la route de l’appareil. L’avion vole-t-il à la bonne altitude ? Les caméras et capteurs travaillent-ils selon les attentes ? La résolution des images prises n’est-elle pas trop haute ? Telles sont les questions que doivent traiter les collaborateurs de la BACA au cours d’un vol d’observation.

 

L’appareil américain survolera notre territoire jusqu’au 13 février. L’équipe de la BACA sera, dès lors, prête à effectuer un vol d’observation réel.

Vidéo: Mathieu Duhembre

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