24/02/2015 DICoD
Avec leur spécialité de maitrise de l'utilisation des outils de la troisième dimension (composante aérienne et artillerie), les contrôleurs aériens avancés, plus connus sous le nom de "J-TAC" pour "Joint Terminal Attack Controller" sont indispensables à la réalisation d'une opération interarmées.
Ils ont différentes appellations suivant leur spécialité, leur armée et leur pays d'appartenance. On les appelle tantôt "FAC" pour "Forward Air Controller", ou encore "TAC-P" pour "Tactical Air Control Party". Ils sont contrôleurs aériens avancés. Aviateurs, terriens, marins ou membres des forces spéciales, ils sont intégrés à des unités conventionnelles déployées sur le terrain. Leur mission ? Gérer en tout temps et tout lieu, y compris sur le front et sous le feu, l'engagement d'un appui aérien avancé.
Chaque année, le centre de formation à l'appui aérien (CFAA), école franco-allemande implanté sur la base aérienne de Nancy-Ochey, forme une trentaine de militaires pour cette mission d'élite qu'est le contrôle aérien avancé. Du 2 au 13 février, les stagiaires français et allemands du CFAA réalisaient le dernier stage de qualification de leur formation, en plein cœur du Gers, à mi-chemin entre Agen et Mont-de-Marsan.
* Dans le cadre de l'exercice, les militaires allemands étaient en tenue civile