20/03/2015 DGA.Comm
À l’initiative de la représentation permanente de la France auprès de l’OTAN (REPAN), de l’état-major des armées (EMA) et de la direction générale de l’armement (DGA), la France a accueilli jeudi 19 et vendredi 20 mars à Rennes et à Bruz (à DGA Maîtrise de l’information) une réunion du comité de cyberdéfense (CDC) de l’OTAN. Le CDC est l’instance chargée de la politique renforcée de cyberdéfense de l’Alliance, approuvée en 2014 par les ministres de la Défense et entérinée lors du sommet du pays de Galles.
Cette délégation internationale était constituée d’une quarantaine de militaires et diplomates représentant 22 pays de l’OTAN. Elle était accompagnée par une dizaine de représentants du ministère de la Défense, du ministère des Affaires étrangères et du Développement international ainsi que de la Région Bretagne.
En résonance avec la priorité nationale donnée par la France à la cyberdéfense (Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale ; Pacte défense cyber), les échanges ont permis au ministère de la Défense de présenter :
- sa politique de cyberdéfense et la prise en compte de celle-ci dans les opérations militaires,
- ses dispositifs de soutien à l’innovation et à l’industrie en cyberdéfense,
- ses modules de formation, d’entraînement et ses exercices opérationnels en cyberdéfense,
- les capacités et la montée en puissance de DGA Maîtrise de l’information, l’expert technique référent du ministère de la Défense en matière de cybersécurité.
Par ailleurs, le Pôle d’excellence cyber, porté par le ministère de la Défense avec le soutien de la Région Bretagne au titre du Pacte défense cyber et du Pacte d’avenir pour la Bretagne, a fait l’objet de présentations spécifiques sur ses trois dimensions : la formation initiale, continue et supérieure ; la recherche ; le développement de produits et services de confiance. Ces dimensions répondent prioritairement aux besoins du ministère de la Défense, mais aussi à ceux de l’ensemble de la communauté nationale cyber et potentiellement d’institutions européennes et internationales.
Représentatifs de la base industrielle et technologique de cybersécurité (BITC), deux PME régionales (Diateam et Secure-IC) ainsi qu’un maître d’œuvre bien implanté sur le bassin rennais (Sopra-Stéria) ont pu présenter leurs offres techniques à cette importante délégation de l’OTAN.
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