20.05.2015 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense
Depuis le 1er avril, l'US Air Force ne met plus en ligne que 60 CAP (combat air patrol) de MQ-1 Predator et de MQ-9 Reaper. Chaque CAP, c'est, en termes matériels, quatre drones, une station de contrôle, des paraboles et un réseau de communication satellitaire. En termes humains, ce sont des pilotes déportés, des analystes, des maintenanciers etc.
Dans un article paru sur le site DefenseOne, des porte-parole de l'USAF évoquent pêle-mêle des questions de sécurité, entraînement etc.
Le colonel James Cluff, qui commande la 432nd Wing et la 432nd Air Expeditionary Wing, est plus direct: "La réalité de la guerre que nous menons, c'est que 60 CAP, c'est insuffisant. Mais l'Air Force a du mal à faire mieux que 60". Et d'ajouter: "Nous n'avons pas assez de pilotes et d'opérateurs".
Effectivement, l'USAF dont le parc rassemble environ 300 drones Reaper et Predator, est sollicitée pour fournir davantage de vols mais les effectifs ne suivent pas.
Sur ce sujet et les solutions mises en œuvre, on lira le rapport du GAO de mai 2015; il est intitulé "Unmanned Aerial Systems. Actions Needed to Improve DOD Pilot Training" (à lire ici). Le GAO pointe des carences dans les effectifs (83% des besoins sont couverts en moyenne mais à Holloman AFB seuls 63% des besoins le sont), dans la formation (et surtout la formation continue) des pilotes
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