30.04.2015 Sources : État-major des armées
Dans le cadre de la poursuite du déploiement de la MINUSCA en province, la force Sangaris a rétrocédé, le 25 avril 2015, l’emprise française de Dékoa. Une cérémonie présidée par le colonel Espitalier, commandant le groupement tactique interarmes (GTIA) Turco, en présence de la préfète de la région de Kémo et du maire de Dékoa, a officialisé le transfert de la base opérationnelle française aux militaires de la MINUSCA récemment déployés à Dékoa. Le désengagement de Dékoa ne signifie pas un retrait de Sangaris de la région. Le GTIA Turco poursuivra ses patrouilles dans la zone, à partir de Sibut.
La semaine a été marquée par la visite du Secrétaire général adjoint des Nations Unies, chef des opérations de maintien de la paix de l’ONU, monsieur Hervé Ladsous. Le 28 avril 2015, il a présidé une cérémonie marquant la déclaration de la pleine capacité opérationnelle de la MINUSCA.
Le dispositif de la force Sangaris s’articule désormais autour du principe d’une force de réaction au profit de la MINUSCA, avec un GTIA déployé dans Bangui, le couloir central et l’est du pays, et un second déployé selon les besoins, en appui des forces internationales.
Environ 2000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 6000 hommes de la MISCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir une sécurité minimale en République Centrafricaine et à faciliter la montée en puissance de la MISCA, ainsi que son déploiement opérationnel.
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