26/06/2015 Marie Broyer - Armée de l'air
Jeudi 25 juin a eu lieu la cérémonie de dissolution de la cité de l’air et base aérienne (CABA) 117 « Capitaine Guynemer », puis la prise de commandement du COMILI (commandement militaire de l’Ilot Balard).
Présidée par le chef d’état-major de l’armée de l’air (CEMAA), le général Denis Mercier, commandée par le lieutenant-colonel Thierry Campello (second du COMILI) et en présence des autorités civiles et militaires, cette cérémonie a mis à l’honneur plusieurs militaires de l’air, qui ont été médaillés. Dans un second temps, le CEMAA a procédé à la dissolution de la CABA 117.
«Nous rendons hommage à tous ceux qui ont fait l’histoire de la CABA 117, à travers les événements, les défis, les réformes que nos institutions rencontrent», a déclaré le général Mercier. L’histoire de la CABA 117 se ferme, celle du COMILI s’ouvre vers une nouvelle dynamique: «La présence des membres des autres armées est à l’image de la nouvelle dynamique de nos opérations interarmées.»
Le lieutenant-colonel Xavier Broyer, commandant en second de la CABA 117, a remis au CEMAA le drapeau de la 34ème escadrille, jusqu’alors confié à la garde de la Cité de l’Air. Remis à la nouvelle garde par le colonel Boïté, celui-ci a pris de fait le commandement du COMILI.
Le colonel Jean-Pascal Ruvira, commandant la BA 117 depuis l’été 2013 jusqu’au 1erjuin 2015, a joué un rôle majeur dans le passage de la base militaire au COMILI. En son absence, c’est à son second qu’est revenu l’honneur de « fermer le livre de la base aérienne 117 », comme l’a déclaré le lieutenant-colonel Broyer.
Tout d’abord ministère de l’Air en 1929, puis Cité de l’Air à partir de 1934, la base aérienne 117 créée en 1964 s’est inscrite dans une vague de modernisation, avec le projet Balard. Ce dernier vise à rassembler au sein d’un immense complexe, le ministère de la Défense et les chefs d’état-major.
Pour lancer la nouvelle page de l’histoire de l’Ilot Balard, désormais à la charge du colonel Boïté, le général Mercier a réaffirmé sa fierté aux militaires de la CABA 117 « Votre éclat n’a rien d’éphémère ».
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