15/09/2015 Par Clémentine Maligorne – leFigaro.fr (AFP agence)
Après s'être interdit, il y a un an, d'intervenir militairement pour ne pas servir les intérêts du président syrien Bachar el-Assad, François Hollande a revu sa position.
Un «soutien» aérien uniquement en Irak
Le 18 septembre 2014, lors de sa conférence de presse bi-annuelle, François Hollande, chef des armées, promet une «protection aérienne» pour aider l'Irak dans la lutte contre le groupe État islamique. Le président pose toutefois plusieurs limites: «Il n'y aura pas de troupes au sol et nous n'interviendrons qu'en Irak» et non en Syrie. Il s'explique: «Nous condamnons le régime de Bachar el-Assad. Mais nous ne pouvons pas, malgré la présence de Daech en Syrie, prêter notre action pour ce régime dictatorial. Car Bachar el-Assad et Daech ont partie liés. Nous sommes attentifs à la légalité internationale. Nous sommes appelés par les autorités irakiennes, pas par la Syrie.»
Le 15 septembre, les premiers survols de reconnaissance militaire, dans le cadre de la coalition militaire internationale dirigée par les États-Unis, ont commencé en Irak. L'objectif de cette mission est de prendre des photos de haute précision des positions djihadistes pour définir des cibles en vue de bombardements.
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