12/11/2015 Sources : État-major des armées
Dans la bande sahélo-saharienne (BSS), la force Barkhane poursuit, aux côtés des forces partenaires, les opérations visant à réduire la liberté d’action des groupes armés terroristes en asséchant leurs flux logistiques.
Les forces partenaires appuyées par les forces internationales poursuivent leurs opérations de lutte contre les groupes armés terroristes.
Au cours de la semaine, les activités de la force Barkhane ont été marquées par le premier ravitaillement en vol d’un hélicoptère Caracal par un C 130 Hercules américain et la mise en place d’un cycle d’instructions opérationnelles au profit de 150 soldats maliens déployés à Gao au Mali. Réalisée dans le cadre de la coordination des opérations multipartites, cette mission d’instruction vise à harmoniser les procédures de travail entre militaires français et maliens.
Les 3 et 4 novembre 2015, répondant à l’invitation de ses homologues, le général d’armée Pierre de Villiers était à Ouagadougou au Niger pour assister à la 4e réunion des chefs d’état-major du « G5 Sahel », instance au sein de laquelle les pays de la BSS coordonnent leurs efforts pour lutter contre le terrorisme. Lors de cette réunion, les chefs d’état-major du G5 ont signé une charte précisant le volet militaire de leur coopération transfrontalière (« Charte de fonctionnement du partenariat militaire de coopération transfrontalière des forces armées du G5 Sahel »). De son côté, le général de Villiers a rappelé que l’opération Barkhane constitue l’effort prioritaire des armées françaises. Elle s’inscrit dans une double logique : une logique de « défense de l’avant » de notre territoire national et une logique de solidarité vis-à-vis des forces armées partenaires.
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