21.01.2016 source Etat-major des Armées
Dans la BSS, la semaine a été marquée, par une attaque terroriste à Ouagadougou.
C’est la deuxième fois en l’espace de moins de deux mois qu’une attaque d’une telle nature est conduite dans une capitale africaine de la zone sahélienne. C’est aussi la deuxième fois en l’espace de moins de 2 mois que les forces spéciales françaises interviennent, avec et en appui des forces de sécurité des pays concernés, dans une opération toujours très délicate de libération d’otages dans un contexte de contre-terrorisme en zones urbaines.
Ces attaques, sont la preuve que les groupes djihadistes sont décidés à frapper tous ceux qui s’opposent à leurs aspirations hégémoniques. En réponse, l’armée française est engagée dans une lutte qui sera longue, face à une menace militarisée et manœuvrière.
Pour contrer le dessein des groupes armés terroristes (GAT), la stratégie sahélienne de la France s’inscrit dans une approche globale (politique, sécuritaire et de développement), aux côtés de la communauté internationale (ONU, UE) et avec les pays partenaires du G5 Sahel. Cette stratégie vise à renforcer ces Etats pour leur permettre d’assurer en commun leur sécurité.
Porté par l’opération Barkhane, le volet militaire de la stratégie française comporte deux volets :
- Favoriser la coopération militaire régionale des pays du G5 Sahel (opérations multilatérales transfrontalières) et renforcer leurs capacités d’action (coopération bilatérale et participation aux actions de formation et de de conseil de type EUTM/Mali);
- Lutter contre les GAT en exerçant sur eux une pression constante, afin d’interdire la reconstitution de sanctuaires terroriste au Nord de la zone sahélo-saharienne.
Barkhane opère sur le temps court et le temps long : ARADOU
L’opération ARADOU permet d’illustrer ces principes.
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