07/01/2016 Armée de l'air
Le projet « Diplômation » a fait un grand bond en avant. Vendredi 11 décembre 2015, l’armée de l’air et le ministère de l’Éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche (MENESR) ont signé une convention fixant les bases du projet « diplômation ».
L’armée de l'air était représentée par le général Claude Tafani, directeur des ressources humaines de l’armée de l’air, le ministère de l’Éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche (MENESR) par Mme Robine, directrice générale de l’enseignement scolaire (DGESCO), et par Mme Bonnafous, directrice générale de l’enseignement supérieur et de l’insertion professionnelle (DGESIP).
Le projet « diplômation » a pour objectif d’offrir une chance aux aviateurs qui le désirent d’acquérir un niveau d’étude supérieur à celui qu’ils avaient en entrant dans l’armée de l’air. Le général Claude Tafani l’a souligné dans son discours : « Nous souhaitons permettre à nos jeunes aviateurs d’aller toujours plus loin, d’apprendre toujours plus et, encore une fois, de donner le meilleur d’eux-mêmes. »
« Il est de notre devoir aujourd’hui de répondre aux besoins de compétences de notre pays », a précisé de son côté Mme Bonnefous. « La valorisation des compétences et l’obtention de ces dernières doit se faire tout au long de la vie, nous ne pouvons plus exclusivement miser sur la formation initiale. »
Les différentes parties se sont donc entendues pour permettre aux aviateurs, quel que soit leur grade, et dont le métier est transposable dans le civil, de valoriser les compétences qu’ils ont acquises tout au long de leur parcours professionnel par l’obtention d’un diplôme du MENESR.
La mise en œuvre de ce projet engagé dès 2014 constitue un véritable atout pour les deux ministères. Mme Robine le soulignait dans son intervention : « Nous sommes très satisfaits des échanges fructueux entre nos équipes. Ce projet s’inscrit pleinement dans notre politique actuelle. »
Inscrit dans le plan stratégique Unis pour « Faire face », ce projet vise, dans un premier temps, à accompagner les militaires du rang dans l’obtention d’un diplôme de niveau CAP ou BEP (niveau V) ou d’un baccalauréat professionnel (niveau IV). Les sous-officiers titulaires d’un baccalauréat peuvent prétendre à un diplôme de brevet de technicien supérieur ou un à un diplôme universitaire de technologie (niveau III), puis une licence professionnelle (niveau II).
Une visite de la base opérationnelle de Saint-Dizier sera organisée à la fin du premier trimestre 2016. Elle sera l’occasion d’apprécier les premières concrétisations du projet.
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