SEOUL, 22 jan. (Yonhap)
La Corée du Sud projette d'établir un nouveau réseau militaire afin de partager avec les Etats-Unis et le Japon cette année des informations, dont des textes et images, concernant le programme nucléaire et les missiles balistiques de la Corée du Nord, a déclaré ce vendredi le ministère de la Défense.
L'armée projette d'installer une liaison de données, Link16, reliant son système de contrôle d’interface avec celui des Forces américaines en Corée du Sud (USFK), à Osan, au sud de Séoul, selon le plan sur les politiques 2016 du ministère soumis à la présidente Park Geun-hye plus tôt ce vendredi.
Le réseau d'échanges de données militaires tactiques permettra aux alliés de partager des renseignements sur les activités nucléaires et de missiles de la Corée du Nord en temps réel.
Avec ce lien, la Corée du Sud pourra accéder aux informations américaines collectées du satellite de reconnaissance DSP (Defense Support Program) sur la péninsule coréenne.
«Malgré le lien Etats-Unis-Japon, le partage d'informations n'aura pas lieu sans l’accord de chaque côté et, même s'il y a, il sera limité aux armes nucléaires et missiles de la Corée du Nord», a indiqué un officiel du ministère de la Défense.
Cette année, le ministère débutera également un projet pour introduire un total de cinq satellites militaires de reconnaissance d'ici au début des années 2020, a montré le rapport. Le plan fait partie d'un grand projet pour installer les systèmes de défense antimissile, Kill Chain et KAMD (Korea Air and Missile Defense), à l’horizon de 2023 contre les menaces nucléaires et de missiles balistiques.
Afin de mieux combattre les cybermenaces continues de la Corée du Nord, le ministère envisage aussi d'établir un centre de recherche public sur la cyberdéfense cette année, qui sera chargé de développer des cyberarmes contre les attaques nord-coréennes, selon le rapport.
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