11/09/2013 Par Mélanie Matarese – LeFigaro.fr
À quelques mois de la présidentielle, le chef de l'État démantèle les puissants services de renseignement et forme un nouveau gouvernement composé de fidèles.
«En digne héritier de Boumediene, Bouteflika sait que tant qu'il ne contrôle pas l'armée, il ne contrôle rien.» Le commentaire, d'un officier du renseignement algérien, éclaire les décisions prises ces derniers jours par la présidence. Selon plusieurs médias, des décrets non publiés prévoient d'amputer le DRS (Département du renseignement et de la sécurité), services secrets de l'armée et colonne vertébrale du système algérien, de plusieurs de ses prérogatives: l'information et la communication, et la sécurité de l'armée, dont les officiers et auxiliaires de police judiciaire seraient désormais rattachés à la justice militaire. En clair: ils ne dépendraient plus du mythique patron du DRS, le général Toufik Mohamed Lamine Mediene, 74 ans, mais du chef d'état-major de l'armée, le général Gaïd Salah, 80 ans, qu'un remaniement ministériel a désigné hier vice-ministre de la Défense nationale.
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