23 novembre 2012 par Nicolas Laffont - 45enord.ca
Une nouvelle vague d’avis du fédéral informant des employés que leur poste est menacé vient d’être envoyée. Plusieurs d’entre eux l’ont déjà reçu et s’inquiètent.
Selon l’Union des employés de la Défense nationale, ce sont près de 400 nouveaux postes qui sont « touchés » par ces avis, dont certains devront quitter au printemps prochain, tandis que d’autres ne sont pas concernés avant 2014 voire 2015.
La Défense conteste cependant ces chiffres. Le capitaine Munoz, porte-parole au ministère a ainsi précisé à 45eNord.ca que le ministère a avisé les responsables syndicaux que 89 postes supplémentaires seront coupés et apporte des changements à 253 postes qui avaient été précédemment identifiés comme des réductions. « Il faut souligner que cette deuxième catégorie sont des modifications à ce qui avait été communiqué précédemment, et ne sont pas comptés comme de nouveaux postes [coupés]. »
Ottawa -127
Ontario (hors Ottawa) – 157
Alberta – 27
Manitoba – 3
Colombie-Britannique – 7
Nouveau Brunswick – 1
Nouvelle Écosse – 29
Québec – 34
Au Québec, de ces 34 postes visés, certains se trouvent dans le médical et notamment dans des laboratoires d’analyse (pour les prises de sang notamment), d’autres dans le soutien logistique, dans l’administratif. Valcartier, Montréal et Saint-Jean sur Richelieu sont les plus touchés.
Depuis le début des « purges » qui ont commencé en avril dernier, près de 400 postes au Québec ont été touchés et 2 000 dans tout le Canada. Toutefois, entre les licenciements et les départs à la retraite, ce sont 1 100 postes qui ont été « supprimés ». Le nombre d’employés civils travaillant à la Défense est ainsi passé de 26 832 à 25 725, selon des chiffres du ministère.
La Défense souhaite économiser 128 millions $ sur trois ans.
Des employés de la Défense touchés par ces coupures avaient organisé une manifestation lors de la soirée-bénéfices « Les Brillants Exploits » au début du mois.