29/07/2011 Lefigaro.fr avec agences
Le président exécutif d'EADS, Louis Gallois, a déclaré vendredi avoir "des difficultés à comprendre" le choix du gouvernement français concernant le renouvellement des drones de son armée, pour lequel il a préféré Dassault Aviation à son groupe.
"J'ai des difficultés à comprendre ce qui s'est passé. Je ne comprends pas très bien pourquoi nous avons perdu. Est-ce à
cause des capacités opérationnelles, du prix, du calendrier ? Nous ne savons pas", a expliqué M. Gallois lors d'une conférence téléphonique de présentation des résultats d'EADS.
Explications en attente
"J'ai demandé des explications et le ministre de la Défense, Gérard Longuet, m'a dit que nous en aurions. Nous attendons
ces explications pour comprendre", a-t-il ajouté.
La France a récemment mis fin à des mois de suspense en choisissant Dassault Aviation, au détriment du groupe européen EADS
ou d'une solution américaine, pour renouveler en 2014 les drones de son armée en attendant une nouvelle génération de ces appareils à la fin de la décennie.
Dassault Aviation propose une version francisée de l'appareil sans pilote israélien Heron TP, en coopération avec la
société Israel Aerospace Industries (IAI), tandis qu'EADS proposait une version modernisée de son Harfang actuellement utilisé par l'armée française.