En photo : Le capitaine Kari Asai, officier de système d’armes sur F-15E à la base Royal Air Force de Lakenheath au Royaume-Uni, est photographiée au salon du Bourget 2011. (© E. Maire)
27 septembre 2011 par Edouard Maire – INFO-AVIATION
Si les femmes pilotes existent quasiment depuis les débuts de l’aviation, l’Armée a mis un long moment avant d’intégrer le « sexe faible » dans ses rangs.
En France, c’est Élisabeth Boselli (1914-2005) qui fut la première femme pilote de chasse de l’Armée de l’air française. Brevetée au sortir de la Seconde Guerre mondiale, en 1946, elle n’eut de cesse de multiplier les exploits. Elle fut détentrice de huit records du monde.
Mais l’ouverture officielle des quotas pour les femmes pilotes de chasse dans l’Armée de l’air française n’a débuté que très tardivement en 1998. La première fut Caroline Aigle, une sportive de haut niveau, qui cumulait déjà les titres de championne de France et du monde militaire de triathlon. C’est en 1999, que âgée de 25 ans elle devient la première femme à devenir pilote de chasse. Beaucoup d’autres ont suivi depuis comme Marie Macke. En 2011, l’armée de l’air française compte 36 femmes pilotes dont 26 en formation et 10 certifiées (source: Sirpa Air).
En France, comme dans d’autres pays, les femmes suivent le même entraînement que les hommes. L’aptitude ne se mesure donc pas à la masse musculaire (contrairement aux idées reçues) mais à la résistance physique. Or, dans ce domaine, les femmes n’ont rien à envier aux hommes.
Aux États-Unis, l’ouverture aux femmes dans l’United States Air Force (USAF) eut lieu en 1993. Kara Spears Hultgreen fut en 1994 la première femme pilote de chasse dans l’aéronavale de la US Navy mais périt lors d’un accident d’avion quelques mois après sa nomination. En 2008, sur 3 700 pilotes de chasse de l’USAF 70 étaient des femmes.
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