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jan 12, 2013 Nicolas Gros-Verheyde (BRUXELLES2 à Paris)
En 24 heures, la France a basculé d’une observation très attentive de la situation malienne en intervenant direct. Il ne s’agit pas d’une intervention “coup de poing” à la manière commando “run and kill” ou “run and save” mais bien d’une opération de moyen terme. Le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, l’a confirmé aujourd’hui lors d’une conférence de presse extraordinaire tenue au ministère évoquant tour à tour la menace de déstabilisation au Mali comme celle de la création d’un Etat islamiste aux portes de la France et de l’Europe. Cette opération, dite Serval, a permis l’engagement de moyens importants comprenant à la fois des hélicoptères, des avions de chasse chargés des frappes au sol et des éléments au sol, chargés (au minimum) d’assurer le soutien aux forces maliennes, comme d’importants moyens de renseignement. « La France est engagée dans un combat sans merci contre le terrorisme, où qu’il se trouve. » a-t-il précisé, démentant au passage la présence de militaires français.
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