NewswireToday - /newswire/ - Paris, France, 29/03/2011
Selon une nouvelle étude de Frost & Sullivan intitulée "ROSM - Marché français de la défense terrestre", Le marché français de la défense terrestre a généré 973 millions d'euros en 2009 et devrait atteindre 1,48 millions d'euros en 2019.
La modernisation de l'armée française doit améliorer son intégration et son interopérabilité avec ses alliés, dont les pays européens et les Etats-Unis. Cette profonde modification aura des impacts sur le marché français de la défense terrestre. Alors que la diminution des dépenses militaires est l’une des clés de voûte de la stratégie de redressement économique du gouvernement, la récente réduction du budget de la défense représente un défi important pour les acteurs du marché.
Selon une nouvelle étude de Frost & Sullivan intitulée « Opportunités de revenus et cartographie des acteurs (ROSM) - Marché de la défense terrestre française », ce marché devrait représenter 13,10 milliards d'euros entre 2009 et 2019. Le marché devrait rester atone jusqu'en 2015, les programmes de modernisation devant ensuite stimuler la croissance du marché. Dans cette étude, les analystes de Frost & Sullivan examinent les secteurs suivants : équipement du soldat moderne, véhicules terrestres, véhicules terrestres sans pilote, radars terrestres, et simulateurs d'entraînement au sol.
« On a pu noter une baisse des dépenses dans tous les domaines de la défense terrestre française », déclare Mahendran Arjunraja, Analyste à Frost & Sullivan. « Pour compenser les inconvénients de la réduction budgétaire, les forces armées se sont dotées d'un équipement avancé. »
L’implication plus importante dans des opérations de très haute intensité et les leçons tirées des récents conflits ont poussé la France à opter pour un équipement militaire plus performant. « Les programmes de modernisation à venir dans le domaine de la défense terrestre devraient stimuler les perspectives du marché », note Mahendran Arjunraja. « Le marché français de la défense terrestre a généré 973 millions d'euros en 2009 et devrait atteindre 1,48 millions d'euros en 2019. »
Les concurrents étrangers, qui tentent de pénétrer le marché pour répondre aux besoins opérationnels urgents de l'armée, doivent faire face aux sociétés de défense nationales. D'autre part, le gouvernement doit toujours faire face à la crise, ce qui l'a contraint à réduire le budget de la défense nationale.
Le scénario économique actuel a contraint le gouvernement à réduire ses dépenses militaires. L'impact de cette réduction budgétaire se fait sentir tout au long de la chaîne de valeur.
L’importance en valeur des programmes à venir de la défense terrestre devrait stimuler une intense concurrence. Le marché de la défense française reste un bastion protégé qu’il est difficile pour les entreprises étrangères de pénétrer.
« Mettre en place un partenariat avec les entreprises françaises de la défense permettrait aux entreprises étrangères d'accéder au marché de la défense terrestre », conclut Mahendran Arjunraja. « Cela leur permettrait également de répondre plus efficacement aux besoins opérationnels urgents. »