21 janvier 2013 par Romain Mielcarek - ActuDefense
L’ALAT fournit d’importants moyens au Mali, que ce soit en appui des forces spéciales ou des forces terrestres conventionnelles. Les hélicoptères français participent à des missions aussi diverses que de la destruction de cibles ou du transport.
Ce sont les hélicoptères de l’armée de terre qui ont ouvert les hostilités au Mali. Face à la descente vers le sud des combattants islamistes, le 11 janvier, ce sont des Gazelles du 4ème Régiment d’hélicoptères des forces spéciales (RHFS) qui neutralisent les colonnes de pick-up. Déployés depuis Burkina Fasso, deux appareils sont touchés : un qui sera détruit par son équipage, l’autre qui sera ramené à Mopti où son pilote, le lieutenant Damien Boiteux.
Mis à l’honneur des différents points presse du ministère de la Défense ces derniers jours, les équipages de l’aviation légère de l’armée de terre (ALAT) continuent d’être en première ligne. Ils ont fournit un appui feu direct au cours de la reconquête de la ville de Diabaly par les forces maliennes et françaises entre hier et aujourd’hui.
Pour l’instant, le groupement aéromobile (GAM) met en oeuvre une douzaine d’appareils en provenance des 1er et 5ème Régiments d’hélicoptères de combat (RHC). 300 des 2000 soldats français au Mali sont donc issus de cette arme. Il convient d’y ajouter les moyens du 4ème RHFS sur lequel l’Etat-major des armées reste particulièrement discret, mais qui pourrait représenter environ cinq appareils (deux Gazelles et quatre Pumas et Cougars).
A terme, le GAM doit déployer une quinzaine d’hélicoptères (on monte donc à 20 avec les forces spéciales). Des Tigres qui doivent rapidement arriver du 5ème RHC et offrir une puissance de feu conséquente en plus des Gazelles, déjà utilisées pour de l’appui feu, de la destruction d’objectif et de la reconnaissance. En tout, un peu moins d’une dizaine d’hélicoptères de manoeuvre faciliterait l’emport rapide de petits groupes d’hommes d’une zone à l’autre, selon les besoins. Ces derniers peuvent également être employés à des fins d’évacuations médicales.
A noter que la Belgique a également fournit deux hélicoptères médicalisés, des Agusta A109. De son côté, l’armée malienne dispose aussi de maigres moyens aéromobiles. L’hebdomadaire Air et Cosmos évoque ainsi deux Mi24 en état de marche.