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14 janvier 2013 1 14 /01 /janvier /2013 09:00

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13/01/2013 Par LEXPRESS.fr

 

Toute la journée, ce dimanche, les avions français ont bombardé les fiefs des jihadistes retranchés dans le nord du pays. Sur place, la population reprend espoir.

 

"Les bombardements nous ont soulagés": à Gao, une des régions du nord du Mali occupées depuis plus de neuf mois par les islamistes, les frappes françaises contre les jihadistes suscitaient dimanche l'espoir d'une libération rapide, selon des habitants.

 

Des bases jihadistes ont été détruites par des bombardements français à Gao, près de 1200 km au nord-est de Bamako, et les combattants islamistes ont évacué la ville, ont indiqué à l'AFP des habitants et une source de sécurité régionale joints par téléphone.

 

De source sécuritaire, des frappes ont aussi visé dans l'après-midi une importante base islamiste près de Kidal, capitale d'une des trois régions administratives composant le Nord, avec Gao et Tombouctou, tombées aux mains des jihadistes entre fin mars et début avril 2012.

 

Un résident de Gao jubile: "Ici, c'est la fête! Les bombardements nous ont soulagés et nous allons faire le reste du boulot au sol". Sous couvert d'anonymat, il précise être un membre influent d'une milice d'auto-défense locale contrainte à la clandestinité depuis l'arrivée des jihadistes.

 

"Nous disons merci à la France"

 

"Déjà, aujourd'hui (dimanche), nous avons détruit le commissariat de police installé par les islamistes. Les commerçants arabes essaient de mettre leurs marchandises à l'abri" par crainte de pillages, ajoute-t-il. Un autre témoin confirme l'attaque du commissariat de "la police islamique", espérant que cela marque "le début du soulèvement" de la population contre les islamistes. Toutefois, aucune scène de panique n'était notée. 

 

Un étudiant appelle à une rapide intervention terrestre de l'armée, "avant que les islamistes ne reviennent" à la faveur d'une accalmie dans les frappes de l'armée française, engagée dans les combats à la demande du Mali. "Nous disons merci à la France. Il faut que les soldats français viennent par le sol pour nous libérer. Notre armée seule ne peut rien faire", juge un autre habitant. 

 

A Tombouctou, cité historique à près de 430 km à l'ouest de Gao où aucun mouvement aérien n'avait été signalé dimanche après-midi, la situation était relativement calme, d'après des résidents, évoquant toutefois une peur perceptible de représailles d'islamistes. 

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