10/10/2012 Communiqués Ministère
EADS et BAE Systems ont annoncé qu'elles ne poursuivaient pas les discussions qu'elles avaient engagées en vue de leur rapprochement et qui avaient été rendues publiques le 12 septembre dernier.
L'État, qui détient une participation indirecte de 15% au capital d'EADS, a examiné le projet avec la plus grande attention, tout particulièrement ses implications en termes de protection de ses intérêts de défense, de stratégie industrielle et d'emploi.
A l'issue de nombreux échanges avec l'ensemble des parties prenantes, les directions des deux entreprises ont été amenées à reconsidérer le projet car il n'est pas apparu possible de fixer des modalités de réalisation de l'opération susceptibles de recueillir l'accord de tous.
La France réaffirme son soutien à la direction d'EADS et l'encourage à poursuivre le remarquable développement de la société.