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23 décembre 2012 7 23 /12 /décembre /2012 12:30

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21/12/2012 Cne Flora Cantin

 

Le général Éric Hautecloque-Raysz a commandé le dernier mandat de la Task Force La Fayette du 14 avril 2012 au 25 novembre 2012.

 

Dans le cadre du désengagement,  quelles missions la Task Force La Fayette 6 a-t-elle mené ?

 

Nous devions désengager la Kapisa et  la Surobi. Cela signifiait : préparer notre succession, assumer notre responsabilité en termes de sécurité et remplir notre contrat envers les forces de la coalition.

 

Après avoir transmis un maximum de savoir-faire aux forces de sécurité nationale afghanes et donné une capacité opérationnelle élevée, le transfert d’autorité et de responsabilité a été conduit. Les mentors des OMLT (operational mentor and liaison team), appelés maintenant Military advisory teams, et des POMLT, aujourd’hui Police advisory teams, vont continuer ce travail de conseil. Nous devions également conserver la sécurité acquise en Kapisa. Nous avons alors maintenu la pression sur l’insurrection, en appui des forces afghanes. Cela avait 2 buts : relâcher la contrainte que faisait peser les insurgés sur nos bases et gagner de la liberté de mouvement sur l’axe Vermont. Cette menace étant contenue, nous pouvions opérer le retrait dans des conditions normales.

 

Depuis votre dernier mandat, en 2010, comment la situation a- t- elle  évolué ?

 

Les forces afghanes sont à présent à même de remplir la mission de sécurisation. La 3e brigade de l’armée nationale afghane (ANA), forte de 4 700 soldats, mène des opérations interarmes de manière autonome.

 

La Kapisa et la Surobi disposent chacune d’ un chef pour leur force de sécurité. Ils ont sous leurs ordres une police nationale, une police locale et une gendarmerie mobile.

 

Nous avons œuvré pour la mise en place d’un dispositif d’alerte et d’intervention au niveau du centre de coopération des opérations (OCCP) qui rassemble l’ensemble des responsables provinciaux de la sécurité.

 

Ce qui a changé, enfin, depuis 2010, c’est la nature même du mandat : le retrait progressif a modelé notre action sur le terrain. Pour l’ensemble du personnel de la Task Force, je suis passée d’une logique de mandat à celle de mission.

 

Que restera – t – il à faire après le retrait français ?

 

Il faudra stabiliser la capacité opérationnelle des forces afghanes. Ce sera le rôle des équipes d’assistance américaines mises en place auprès de la 3e brigade de l’ANA et de l’OCCP. Nous étions en période estivale, l’insurrection était très active. Pourtant, le travail des soldats afghans, avec le soutien des militaires français, a permis de contenir cette insurrection dans une zone limitée. L’armée et la police auront à continuer cette lutte contre les insurgés.

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