01 octobre 2013 Par Romain Mielcarek - RFI
Courant septembre 2013, les drones américains ont dû mettre fin à leurs vols depuis Camp Lemonnier, à Djibouti. Après une série de crash, le Pentagone a dû se résigner à déménager ces engins un peu plus au sud, pour pouvoir continuer de mener des raids depuis cette position où Washington prévoit encore d'investir un milliard de dollars.
À l'aéroport international d'Ambouli, à Djibouti, les passagers des vols civils ont toujours la surprise de voir, par les hublots, les avions militaires stationnés à proximité de la piste. Locataires de structures sur place, les Français, les Japonais, mais surtout les Américains déploient depuis ce micro-Etat au cœur de la Corne de l'Afrique des moyens stratégiques. Ces derniers opèrent depuis Camp Lemonnier, un important détachement de transport aérien, d'avions de combat et de drones armés.
Les célèbres Predator de l'aviation américaine mènent depuis 2011 jusqu'à 16 vols de drones par jour. La demi-douzaine d'engins sans pilote effectue des missions de renseignement ou de bombardement vers l'ensemble de la Corne de l'Afrique, ainsi que vers le golfe Arabo-Persique. Leurs cibles : les combattants d'al-Qaïda dans la péninsule arabique (Aqpa) au nord, et les shebabs somaliens à l'est.
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