06/09/2013 par Nicolas Laffont – 45eNord.ca
Onze pays présents au sommet du G20 ont appelé vendredi dans une déclaration commune à une «réponse internationale forte» suite à l’usage d’armes chimiques en Syrie, assurant que des indices montraient «clairement» la responsabilité du régime de Bachar al-Assad dans une attaque chimique le 21 août.
The english version of the joint statement will follow:
Déclaration commune sur la Syrie (texte traduit de l’anglais):
Les dirigeants et les représentants de l’Australie, du Canada, de France, d’Italie, du Japon, de la République de Corée, de l’Arabie saoudite, d’Espagne, de Turquie, du Royaume-Uni et des États-Unis d’Amérique ont fait la déclaration suivante en marge de la réunion des leaders des pays du G 20 à Saint-Pétersbourg, en Russie:
La norme internationale contre l’utilisation d’armes chimiques est ancienne et universelle. L’utilisation d’armes chimiques diminue partout la sécurité des personnes partout dans le monde. Si elle n’est pas n’est pas sanctionnée, augmente le risque d’une nouvelle utilisation et la prolifération de ces armes.
Nous condamnons dans les termes les plus vifs l’attaque aux armes chimiques horrible dans la banlieue de Damas le 21 Août qui a coûté la vie de tant d’hommes, de femmes et d’enfants. Les preuves indiquent clairement que le gouvernement syrien est responsable de l’attaque, qui corrspond au modèle d’utilisation des armes chimiques par le régime.
Nous appelons à une réponse internationale forte à cette violation grave des règles et la conscience du monde qui enverra un message clair que ce genre d’atrocité ne peut jamais être répétée. Ceux qui ont perpétré ces crimes doivent être tenus responsables.
Les signataires [de cette déclaration, ndlr] ont constamment soutenu une résolution forte du Conseil de sécurité de l’ONU, étant donné les responsabilités qui incombent au Conseil de sécurité de mener la réponse internationale, mais reconnaissent que le Conseil reste paralysé comme il l’a été pendant deux ans et demi. Devant l’échec du processus au Conseil de Sécurité, le monde ne peut pas attendre indéfiniment, ce qui ne peut que conduire à une augmentation de la souffrance en Syrie et de l’instabilité régionale. Nous soutenons les efforts entrepris par les États-Unis et d’autres pays pour faire respecter l’interdiction de l’utilisation d’armes chimiques.
Nous nous engageons à soutenir les efforts internationaux à long terme, y compris à travers les Nations Unies, pour relever le défi de la sécurité durable posée par les stocks d’armes chimiques de la Syrie. Les signataires ont également appelé la mission d’enmquête de l’ONU mission à présenter ses résultats dès que possible, et le Conseil de sécurité à agir en conséquence.
Nous condamnons dans les termes les plus énergiques toutes les violations des droits humains en Syrie de tous les côtés. Plus de 100.000 personnes ont été tuées dans le conflit, plus de 2 millions de personnes sont devenus des réfugiés, et environ 5 millions sont déplacées à l’intérieur [de la Syrie]. Reconnaissant que le conflit en Syrie n’a pas de solution militaire, nous réaffirmons notre engagement à rechercher un règlement politique pacifique à travers la mise en œuvre complète du communiqué de la Conférence de Genève 2012. Nous sommes déterminés à trouver une solution politique qui ménera à une Syrie unie, solidaire et démocratique.
Nous avons contribué généreusement au dernier appel à l’aide humanitaire des Nations Unies (ONU) et du CICR [Comité international de la Croix-Rouge] et nous allons continuer à fournir un soutien pour répondre aux besoins humanitaires croissants en Syrie et leur impact sur les pays de la région. Nous nous félicitons des contributions annoncées lors de la réunion des pays donateurs en marge du G20. Nous appelons toutes les parties à permettre aux acteurs humanitaires un accès sûr et sans entraves aux personnes dans le besoin.
Les signataires européens continueront à s’engager dans la promotion d’une position européenne commune.
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Joint Statement on Syria
The Leaders and Representatives of Australia, Canada, France, Italy, Japan, Republic of Korea, Saudi Arabia, Spain, Turkey, the United Kingdom and the United States of America made the following statement on the margins of the Group of 20 Nations Leader’s Meeting in Saint Petersburg, Russia:
The international norm against the use of chemical weapons is longstanding and universal. The use of chemical weapons anywhere diminishes the security of people everywhere. Left unchallenged, it increases the risk of further use and proliferation of these weapons.
We condemn in the strongest terms the horrific chemical weapons attack in the suburbs of Damascus on August 21st that claimed the lives of so many men, women, and children. The evidence clearly points to the Syrian government being responsible for the attack, which is part of a pattern of chemical weapons use by the regime.
We call for a strong international response to this grave violation of the world’s rules and conscience that will send a clear message that this kind of atrocity can never be repeated. Those who perpetrated these crimes must be held accountable.
Signatories have consistently supported a strong UN Security Council Resolution, given the Security Council’s responsibilities to lead the international response, but recognize that the Council remains paralyzed as it has been for two and a half years. The world cannot wait for endless failed processes that can only lead to increased suffering in Syria and regional instability. We support efforts undertaken by the United States and other countries to reinforce the prohibition on the use of chemical weapons.
We commit to supporting longer term international efforts, including through the United Nations, to address the enduring security challenge posed by Syria’s chemical weapons stockpiles. Signatories have also called for the UN fact finding mission to present its results as soon as possible, and for the Security Council to act accordingly.
We condemn in the strongest terms all human rights violations in Syria on all sides. More than 100,000 people have been killed in the conflict, more than 2 million people have become refugees, and approximately 5 million are internally displaced. Recognizing that Syria’s conflict has no military solution, we reaffirm our commitment to seek a peaceful political settlement through full implementation of the 2012 Geneva Communique. We are committed to a political solution which will result in a united, inclusive and democratic Syria.
We have contributed generously to the latest United Nations (UN) and ICRC appeals for humanitarian assistance and will continue to provide support to address the growing humanitarian needs in Syria and their impact on regional countries. We welcome the contributions announced at the meeting of donor countries on the margins of the G20. We call upon all parties to allow humanitarian actors safe and unhindered access to those in need.
European signatories will continue to engage in promoting a common European position.